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Les sciences sociales face à la mondialisation
Le séminaire porte sur la question des sciences humaines face à la mondialisation. D'une part, nous désirons engager un dialogue interdisciplinaire à l'UVSQ sur les démarches d'enquête situées à l'échelle internationale et d'autre part, l'intention générale est de susciter une réflexion sur les outils méthodologiques, conceptuels, problématiques que les différentes disciplines mettent en oeuvre pour traiter d'objets à dimension inter ou transnationales.
Nous partons de l'idée que la prégnance implicite des traditions nationales constitue un point aveugle de la sociologie, des sciences humaines et des schèmes de pensée en général. Notre désir est de provoquer ce débat qui fait défaut en sociologie, alors qu'ilest bien avancé en anthropologie et en histoire. Pour notre discipline, il semble impossible de quitter la trilogie fondatrice : espace réifié dans l'ici, temps unidimensionnel de notre unique histoire sociale, identité résultant exclisivement de deux premiers. Or, le propre de la mondialisation-globalisation est de mettre désormais le lointain ici, à notre immédiate portée : il y a là des contractions, des subversions de l'espace et du temps qui imposent de nouvelles analyses, de nouvelles méthodes, de nouveaux concepts.
Comment peut-on faire une sociologie/histoire/anthropologie de la mondialisation ? Comment peut-on dire ces nouvelles formes sociales émergentes provoquées par les circulations et les interdépendances transversales à nos Ètats-nations, et que disent-elles de nos frontières sociales et idéologiques ? En quoi notre intérêt pour ces nouvelles formes nous permet-il de mieux analyser les autres sociétés, mais aussi de réinterpréter notre propre histoire ?
Nous partons de l'idée que la prégnance implicite des traditions nationales constitue un point aveugle de la sociologie, des sciences humaines et des schèmes de pensée en général. Notre désir est de provoquer ce débat qui fait défaut en sociologie, alors qu'ilest bien avancé en anthropologie et en histoire. Pour notre discipline, il semble impossible de quitter la trilogie fondatrice : espace réifié dans l'ici, temps unidimensionnel de notre unique histoire sociale, identité résultant exclisivement de deux premiers. Or, le propre de la mondialisation-globalisation est de mettre désormais le lointain ici, à notre immédiate portée : il y a là des contractions, des subversions de l'espace et du temps qui imposent de nouvelles analyses, de nouvelles méthodes, de nouveaux concepts.
Comment peut-on faire une sociologie/histoire/anthropologie de la mondialisation ? Comment peut-on dire ces nouvelles formes sociales émergentes provoquées par les circulations et les interdépendances transversales à nos Ètats-nations, et que disent-elles de nos frontières sociales et idéologiques ? En quoi notre intérêt pour ces nouvelles formes nous permet-il de mieux analyser les autres sociétés, mais aussi de réinterpréter notre propre histoire ?
Calendrier des séances de travail
Commentaires et lancements de débat : Lamia Missaoui, Olivier Roueff avec la collaboration de Blandine Barlet, Isabelle Lacroix, Sbeih Sbeih
Les sciences sociales face à la mondialisation : bilan 27 juin 2012 - 28 juin 2012 | |
L'Histoire mondiale 4 mai 2012 | |
Comparaison internationale et globalisation : le cas du chômage 6 avril 2012 | |
![]() | L'économie face à la mondialisation 10 février 2012 Dominique Mertens-Santamaria et Stéphanie Treillet, économistes, membres du Cemotev, interviennent dans le cadre du séminaire 'Les sciences sociales face à la mondialisation' coordonné par Lamia Missaoui et Olivier Roueff du laboratoire Printemps. |
A propos de Sociologie de la mondialisation 13 janvier 2012 |