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Séminaire général du PRINTEMPS (2018 / 2019)

Le séminaire général du laboratoire Printemps explore des problématiques, des notions, des méthodes qui font l'actualité de la recherche sociologique. Dernière séance : vendredi 14 juin 2019.

du 5 octobre 2018 au 14 juin 2019

Un vendredi par mois, de 10h à 12h30
Le séminaire général du Printemps explore des problématiques, des notions, des méthodes qui font l’actualité de la recherche sociologique. Conçu pour mettre en oeuvre le projet scientifique du laboratoire, il est organisé autour de thématiques à la fois fédératrices et problématiques.

Les contributeurs - intervenants extérieurs ou membres du laboratoire - présentent leurs recherches à partir d’un texte, article ou ouvrage, les discussions étant lancées par un membre de Printemps et/ou un discutant extérieur.


[style1;Programme 2018-2019]
> Télécharger le programme 2018 - 2019
[PDF - 175 Ko]



[style2;Vendredi 5 octobre 2018]
Camille Peugny (laboratoire Printemps)
"L'évolution de la structure sociale dans 12 pays européens (1993-2013) : quelle polarisation de l’emploi ?"
Ce travail vise à contribuer au débat sur l’existence d’un mouvement de polarisation des structures sociales en Europe. Tandis que la plupart des travaux sur ce thème adoptent une approche assez limitée de la qualité des emplois, mesurée uniquement à l’aune du salaire, il s’agit de proposer une approche plus sociologique, accordant davantage d’attention au secteur d’activité et aux conditions d’emploi.
C’est donc, à partir des données des EU-LFS, et en utilisant la nomenclature ESeG, trois types d’évolution de la structure sociale en Europe sont d’abord mis en évidence, la France appartenant au groupe de pays connaissant une dynamique de polarisation particulièrement marquée : outre une hausse de la part des emplois les plus et les moins qualifiés, on observe un déclin important de la part des emplois de qualification intermédiaire. Pour autant, la diversité des dynamiques de l’emploi en Europe montre que le changement technologique ne peut pas constituer la seule grille de lecture de l’évolution de la structure sociale, comme le postulent certains travaux. Dans un second temps, il s’agit de décrire plus finement les conditions d’emploi caractéristiques des emplois subalternes dans les différents pays. En France et dans les pays du sud de l’Europe, dans lesquels la tertiarisation des emplois subalternes est particulièrement prononcée, les conditions d’emploi des salariés les moins qualifiés des services apparaissent particulièrement détériorées.


[style2;Vendredi 16 novembre 2018]
  Ulrike Lepont (laboratoire Printemps)
"Aux marges de l'État. Le rôle des experts dans l'évolution des réformes de protection maladie aux Etats-Unis (1970-2010)"
  Séverine Mayol (laboratoire Printemps)
"Évolution des publics, évolutions des pratiques : quand la paternité s'invite dans l'intervention sociale auprès des hommes sans domicile"


[style2;Vendredi 21 décembre 2018]
Jennifer Bidet (CERLIS, université Paris Descartes) et Muriel Mille (laboratoire Printemps)
"La vulgarisation est-elle possible en sociologie"



[style2;Vendredi 25 janvier 2019]
Lise Bernard (CMH)
Présentation de son ouvrage La précarité en col blanc. Une enquête sur les agents immobiliers, Paris, Puf, « Le lien social », 2017
À partir de témoignages et d’une enquête dans une agence immobilière parisienne, Lise Bernard dévoile les coulisses d’un monde de l’immobilier largement fantasmé. Contrairement à une image très répandue, les agents immobiliers sont exposés à une forme de précarité : s’ils peuvent percevoir des rémunérations élevées, leurs revenus sont incertains car déterminés en grande partie, voire entièrement, par les ventes qu’ils réalisent. Nombreux sont d’ailleurs ceux qui quittent le métier faute de pouvoir en vivre. Ce livre explore l’univers de ces hommes et de ces femmes confrontés à ce que Lise Bernard nomme une « précarité en col blanc ». Il fait le récit de leur quotidien, de leurs inquiétudes, de leurs aspirations, de leurs valeurs. Combinant ethnographie et statistiques, il donne à voir une condition professionnelle emblématique de transformations profondes affectant la société française. Contribution originale à l’analyse de la structure sociale, ce livre aide à réfléchir aux manières de travailler et de vivre dans une société où les services à la personne, les relations de clientèle et l’individualisation des trajectoires ne cessent de se répandre.



[style2;Vendredi 15 février 2019]
Marine Dhermy-Mairal (Institut Paul Bairoch, Université de Genève)
"Un désengagement révélateur ? François Simiand face aux demandes du Bureau international du travail (1920-1930)"
Christophe Pébarthe (Centre Ausonius, Université Bordeaux Montaigne)
"Simiand : sociologue et historien socialiste ?"



[style2;Vendredi 15 mars 2019]
Marie Loison-Leruste (université Paris 13, Printemps)
"L’accompagnement social des femmes sans domicile"



[style2;Vendredi 5 avril 2019]
Gabrielle Schütz (laboratoire Printemps)
Présentation de son ouvrage paru en 2018 à la Dispute
: Jeunes, jolies et sous-traitées : les hôtesses d'accueil.
Salons grand public, congrès professionnels, manifestations sportives : nombreux sont les événements où l’on trouve des hôtesses d’accueil, ces femmes jeunes, jolies et élancées qui orientent la foule, juchées sur des talons et cintrées dans un uniforme. Toute l’année, elles sont également présentes dans les halls d’entrée des entreprises pour répondre au standard et recevoir les visiteurs. Qui sont ces femmes dont on ne connaît généralement que le sourire ? En quoi consiste leur travail ? Pourquoi sont-elles employées par des prestataires d’accueil et non directement par les sociétés chez qui elles travaillent au quotidien ? Quels sont les effets de cette situation d’emploi, qu’elles partagent avec les agents de nettoyage ou de sécurité, mais aussi avec de nombreux consultants ? Analyse inédite du salariat en prestation de services, cet ouvrage éclaire la manière dont la féminité, la jeunesse et la beauté sont mises au travail dans le capitalisme du XXIe siècle. Dans une perspective résolument différente de celles du management et de la gestion, qui promeuvent l’externalisation au nom du recentrage des entreprises sur leur « cœur de métier », il retrace les enjeux de cette configuration productive en pleine expansion.


[style2;Vendredi 17 mai 2019]
Lucie Goussard et Guillaume Tiffon (Centre Pierre Naville, Université d’Evry)
Présentation de leur ouvrage collectif Syndicalisme et santé au travail : Perspectives interdisciplinaires sur le travail et la santé, paru aux Éditions du Croquant en 2017
Note faite par Jessica Dubé, mise en ligne le 01 août 2018, URL : http://journals.openedition.org/pistes/5813 : À l’ère où se multiplient les nombreuses transformations du travail ainsi que les témoignages des salariés en souffrance, les organisations syndicales ne sont plus jamais attendues sur le terrain pour agir en prévention des risques professionnels. Cet ouvrage avait comme objectif de répondre aux questions suivantes : Comment s’emparent-elles de ce sujet, longtemps resté dans l’ombre des revendications sur l’emploi et la rémunération ? Dans quelle mesure parviennent-elles à s’extraire des raisonnements hygiénistes et individualisants qui rendent les salariés responsables des maux dont ils souffrent ? En quoi sont-elles amenées à renouveler leurs pratiques ou, au contraire, à réinvestir des questions déjà posées dans les années 1960-70, au moment où certaines d’entre elles critiquaient le taylorisme, militaient pour le droit d’expression des travailleurs et luttaient contre les cadences infernales ? En somme, quelles revendications portent-elles aujourd’hui sur le travail, son organisation et ses finalités ? ...


[style2;Vendredi 14 juin 2019]
Vincent Kaufmann (LASUR, Ecole polytechnique fédérale de Lausanne)
"Ces mobilités qui transforment les sociétés"