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Réseau Jeunes Chercheurs Travail et Santé
Lauréat 2015 des actions soutenues par le DIM GESTES, le réseau Jeunes Chercheurs Travail et Santé (RJCTS) propose un cycle de 6 séminaires et de 2 journées d'études. La prochaine séance aura lieu le 29 mars 2016.
[style2;Présentation du Réseau des Jeunes Chercheurs Travail & Santé]
En octobre 2014 a été créé le Réseau des jeunes chercheurs Travail & Santé au sein du Réseau Santé et Société. Il a pour objectif de rassembler des jeunes chercheurs de toute discipline s’intéressant diversement aux questions de santé au travail, que ce soit à travers l’étude des effets du travail sur la santé, de la manière dont les enjeux de prévention sont saisis par une variété d’acteurs, ou encore aux différentes formes de mobilisations collectives de travailleurs et/ou parfois de citoyens afin que soient reconnus et pris en charge les problèmes de santé liés à l’activité productive.
Face à la multiplicité des connaissances produites sur le champ de la santé au travail, ce réseau a ainsi permis de créer un espace de dialogue interdisciplinaire au sein duquel les jeunes chercheurs peuvent faire part de leurs difficultés (méthodologiques, théoriques, pratiques), partager leurs analyses, et s’efforcer de penser collectivement les tendances récentes en matière de santé au travail (harmonisation européenne des systèmes de prévention, reformulation des questions de santé au travail en fonction des enjeux environnementaux etc.).
Le réseau des Jeunes Chercheurs Travail & Santé compte aujourd’hui une trentaine de membres, pour la plupart doctorants dans différentes disciplines (sociologie, histoire, droit, psychologie, ergonomie, économie…).
[style2;Présentation du projet de manifestation scientifique : « Regards Croisés sur l’articulation Santé & Travail »]
Les séminaires
Les problématiques articulant travail et santé, peuvent être appréhendées de manières variées et soulèvent un ensemble de questions pratiques, méthodologies, théoriques et épistémologiques, auxquelles les différentes disciplines apportent des réponses, parfois contrastées.
L’objectif du séminaire est d’alimenter la réflexion collective et d’aider à affiner les outils d’analyses mobilisées par chacun (concepts, théoriques, méthodes…) en suscitant échanges et réflexions. L’enjeu est de penser tant les apports que les angles morts de chacune des disciplines et des approches qu’elles proposent du sujet traité en séance. Ce séminaire entend donc être à la fois un séminaire de méthode, de recherche et d’échanges réflexifs et interdisciplinaires.
Les journées d’études
Les journées d’études approfondiront deux thématiques qui méritent, notamment par leur actualité, une attention spécifique. La première journée interviendra à la suite de la troisième séance du séminaire et la deuxième clôturera le séminaire. Des appels à communication à destination des jeunes chercheurs seront diffusés pour ces journées et la sélection des communications sera faite par un comité scientifique.
[style2;Calendrier des séances]
Séance 1 : Observer le travail : Comment les problématiques de souffrance au travail participent-elles au renouvellement de la manière d’observer et d’analyser le travail ?
Mardi 6 octobre 2015 de 9h à 12h
EHESS - Salle 8, 105 bd Raspail, 75006 Paris
Séance animée par Camille Gasnier et Rémy Ponge (sociologues)
• Yves Clot, professeur de psychologie du travail au CNAM
• Leila Boudra, doctorante en ergonomie, Université Lyon 2, INRS
En croisant le regard d’une ergonome et d’un clinicien du travail cette séance souhaite s’interroger sur la manière dont l’attention à de nouveaux objets d’études et l’apparition de nouveaux questionnements en santé au travail traversent ces deux disciplines et ont pu ainsi contribuer à une transformation de leurs problématiques, de leurs outils d’analyse et de leur manière d’appréhender et d’agir sur le travail.
Séance 2 : Construire l’histoire de la santé au travail à partir de la catégorie de maladie professionnelle. Enjeux et perspectives
Lundi 16 novembre 2015 de 14h à 18h
Séance animée par Tessa Tcham et Héloïse Pillayre (sociologues)
• Eric Geerkens, historien, Professeur à l’Université de Liège
"De l’anthracose à l’anthraco-silicose (Belgique, c. 1860-1960) : retour sur une expérience historienne d’étude d’une maladie professionnelle"
• Anne Marchand, doctorante en histoire à l’Université d’Evry, chargé d’études au GISCOP
« La reconnaissance en « maladie professionnelle » comme zone de conflits : l’exemple du cancer broncho pulmonaire chez des (anciens) salariés exposés"
Les travaux historiques ou sociohistoriques sur la santé au travail se sont largement développés depuis un peu plus d’une dizaine d’années. À partir d’une discussion entre analyse historique et ethnographie des démarches d’accès à la réparation, il s’agira de s’interroger sur la catégorie « maladie professionnelle », catégorie ambiguë à la fois juridique, médicale et politique, au carrefour de rapports de force et de négociations.
Séance 3 : Regards croisés sur la qualité de vie au travail
Mardi 15 décembre 2015 de 9h à 12
EHESS - Salle 8, 105 boulevard Raspail, 75006 Paris
Séance animée par Gaëtan Grafteaux, doctorant en droit à l'université de Bordeaux
• Pierre-Yves Verkindt, professeur de droit privé à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne,
• Lambert Lanoë, doctorant en sciences de gestion à Université de Nantes, sous la direction de Mathieu Detchessahar.
La « qualité de vie au travail » est-elle le négatif des « risques psychosociaux » ? De plus en plus d’entreprises ce centrent sur des démarches améliorant la « qualité de vie au travail », préférant cette appellation à la lutte contre les « risques psychosociaux ». Cette évolution est-elle le signe d’un basculement vers un prise en compte plus large des conditions de travail, ou juste un changement d’emballage visant à rendre leurs actions plus présentables ? En croisant la vision d ‘un gestionnaire et celle d’un juriste, nous nous intéresserons au concept même de « qualité de vie au travail » et ses diverses origines, afin d’observer les buts et conséquences de ce glissement sémantique dans la pratique des entreprises.
Séance 5 : “ensions et enjeux de l’action syndicale sur les conditions de travail
Mardi 29 mars 2016 de 14h à 18h
Salle A707 de l’Université Paris Dauphine
Place du Maréchal de Lattre de Tassigny, 75016 Paris
• Tessa Tcham, doctorante à l’IRISSO, Institut de Afficher l'image d'origineRecherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales, UMR 7170, université Paris-Dauphine
• Rémy Ponge, doctorant au laboratoire PRINTEMPS, UMR 8085, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
À travers deux présentations croisées, cette séance de séminaire a pour objectif d’interroger et d’éclairer les multiples enjeux que pose l’action en matière de conditions de travail aux organisations syndicales.
En effet, depuis plusieurs années, les conditions de travail font l’objet, de manière croissante, de discussions et de négociations au sein des entreprises. Ce mouvement s’explique tant par la montée en puissance des problématiques de santé au travail, notamment des risques psychosociaux, que par une série d’incitations légales à traiter un ensemble de problèmes liés au travail (stress, pénibilité, maintien dans l’emploi des seniors, ANI sur la QVT) faites aux entreprises. Dans le même temps, les difficultés que éprouvées par les organisations syndicales sur les questions d’emploi semblent les incités à investir de manière croissante les conditions de travail. Plus largement, en dehors du cadre de la négociation collective les syndicats ont contribué à l’émergence de la thématique des conditions de travail tout en se trouvant elles mêmes interrogées dans leur capacité à faire face aux difficultés exprimées par les travailleurs.
À partir d’une étude comparée des actions et des politiques menées sur les conditions de travail au niveau confédéral par la CFDT et la CGT (entre 1970 et 2000), une première présentation faite par Rémy Ponge s’attachera à éclairer l’émergence et l’évolution de la place prise par les problématiques de santé psychique (3) au sein de ces deux centrales syndicales. La seconde présentation, proposée par Tessa Tcham visera à apporter des pistes de compréhension sur l’avènement de l’accord Santé et Sécurité au travail dans la fonction publique. Il s’agira alors, en nous appuyant sur un travail de dépouillement d’archives syndicales ainsi que sur le retour de différents acteurs, d’interroger les enjeux intrinsèques au processus de négociation autour des conditions de travail dans la fonction publique.
[style2;Informations complémentaires]
Télécharger la présentation du réseau et le programme des séances [DOCX - 38 Ko]
Le réseau des Jeunes Chercheurs Travail & Santé est lauréat 2015 des actions soutenues par le DIM GESTES.
En octobre 2014 a été créé le Réseau des jeunes chercheurs Travail & Santé au sein du Réseau Santé et Société. Il a pour objectif de rassembler des jeunes chercheurs de toute discipline s’intéressant diversement aux questions de santé au travail, que ce soit à travers l’étude des effets du travail sur la santé, de la manière dont les enjeux de prévention sont saisis par une variété d’acteurs, ou encore aux différentes formes de mobilisations collectives de travailleurs et/ou parfois de citoyens afin que soient reconnus et pris en charge les problèmes de santé liés à l’activité productive.
Face à la multiplicité des connaissances produites sur le champ de la santé au travail, ce réseau a ainsi permis de créer un espace de dialogue interdisciplinaire au sein duquel les jeunes chercheurs peuvent faire part de leurs difficultés (méthodologiques, théoriques, pratiques), partager leurs analyses, et s’efforcer de penser collectivement les tendances récentes en matière de santé au travail (harmonisation européenne des systèmes de prévention, reformulation des questions de santé au travail en fonction des enjeux environnementaux etc.).
Le réseau des Jeunes Chercheurs Travail & Santé compte aujourd’hui une trentaine de membres, pour la plupart doctorants dans différentes disciplines (sociologie, histoire, droit, psychologie, ergonomie, économie…).
[style2;Présentation du projet de manifestation scientifique : « Regards Croisés sur l’articulation Santé & Travail »]
Les séminaires
Les problématiques articulant travail et santé, peuvent être appréhendées de manières variées et soulèvent un ensemble de questions pratiques, méthodologies, théoriques et épistémologiques, auxquelles les différentes disciplines apportent des réponses, parfois contrastées.
L’objectif du séminaire est d’alimenter la réflexion collective et d’aider à affiner les outils d’analyses mobilisées par chacun (concepts, théoriques, méthodes…) en suscitant échanges et réflexions. L’enjeu est de penser tant les apports que les angles morts de chacune des disciplines et des approches qu’elles proposent du sujet traité en séance. Ce séminaire entend donc être à la fois un séminaire de méthode, de recherche et d’échanges réflexifs et interdisciplinaires.
Les journées d’études
Les journées d’études approfondiront deux thématiques qui méritent, notamment par leur actualité, une attention spécifique. La première journée interviendra à la suite de la troisième séance du séminaire et la deuxième clôturera le séminaire. Des appels à communication à destination des jeunes chercheurs seront diffusés pour ces journées et la sélection des communications sera faite par un comité scientifique.
[style2;Calendrier des séances]

Mardi 6 octobre 2015 de 9h à 12h
EHESS - Salle 8, 105 bd Raspail, 75006 Paris
Séance animée par Camille Gasnier et Rémy Ponge (sociologues)
• Yves Clot, professeur de psychologie du travail au CNAM
• Leila Boudra, doctorante en ergonomie, Université Lyon 2, INRS
En croisant le regard d’une ergonome et d’un clinicien du travail cette séance souhaite s’interroger sur la manière dont l’attention à de nouveaux objets d’études et l’apparition de nouveaux questionnements en santé au travail traversent ces deux disciplines et ont pu ainsi contribuer à une transformation de leurs problématiques, de leurs outils d’analyse et de leur manière d’appréhender et d’agir sur le travail.

Lundi 16 novembre 2015 de 14h à 18h
Séance animée par Tessa Tcham et Héloïse Pillayre (sociologues)
• Eric Geerkens, historien, Professeur à l’Université de Liège
"De l’anthracose à l’anthraco-silicose (Belgique, c. 1860-1960) : retour sur une expérience historienne d’étude d’une maladie professionnelle"
• Anne Marchand, doctorante en histoire à l’Université d’Evry, chargé d’études au GISCOP
« La reconnaissance en « maladie professionnelle » comme zone de conflits : l’exemple du cancer broncho pulmonaire chez des (anciens) salariés exposés"
Les travaux historiques ou sociohistoriques sur la santé au travail se sont largement développés depuis un peu plus d’une dizaine d’années. À partir d’une discussion entre analyse historique et ethnographie des démarches d’accès à la réparation, il s’agira de s’interroger sur la catégorie « maladie professionnelle », catégorie ambiguë à la fois juridique, médicale et politique, au carrefour de rapports de force et de négociations.

Mardi 15 décembre 2015 de 9h à 12
EHESS - Salle 8, 105 boulevard Raspail, 75006 Paris
Séance animée par Gaëtan Grafteaux, doctorant en droit à l'université de Bordeaux
• Pierre-Yves Verkindt, professeur de droit privé à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne,
• Lambert Lanoë, doctorant en sciences de gestion à Université de Nantes, sous la direction de Mathieu Detchessahar.
La « qualité de vie au travail » est-elle le négatif des « risques psychosociaux » ? De plus en plus d’entreprises ce centrent sur des démarches améliorant la « qualité de vie au travail », préférant cette appellation à la lutte contre les « risques psychosociaux ». Cette évolution est-elle le signe d’un basculement vers un prise en compte plus large des conditions de travail, ou juste un changement d’emballage visant à rendre leurs actions plus présentables ? En croisant la vision d ‘un gestionnaire et celle d’un juriste, nous nous intéresserons au concept même de « qualité de vie au travail » et ses diverses origines, afin d’observer les buts et conséquences de ce glissement sémantique dans la pratique des entreprises.

Mardi 29 mars 2016 de 14h à 18h
Salle A707 de l’Université Paris Dauphine
Place du Maréchal de Lattre de Tassigny, 75016 Paris
• Tessa Tcham, doctorante à l’IRISSO, Institut de Afficher l'image d'origineRecherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales, UMR 7170, université Paris-Dauphine
• Rémy Ponge, doctorant au laboratoire PRINTEMPS, UMR 8085, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
À travers deux présentations croisées, cette séance de séminaire a pour objectif d’interroger et d’éclairer les multiples enjeux que pose l’action en matière de conditions de travail aux organisations syndicales.
En effet, depuis plusieurs années, les conditions de travail font l’objet, de manière croissante, de discussions et de négociations au sein des entreprises. Ce mouvement s’explique tant par la montée en puissance des problématiques de santé au travail, notamment des risques psychosociaux, que par une série d’incitations légales à traiter un ensemble de problèmes liés au travail (stress, pénibilité, maintien dans l’emploi des seniors, ANI sur la QVT) faites aux entreprises. Dans le même temps, les difficultés que éprouvées par les organisations syndicales sur les questions d’emploi semblent les incités à investir de manière croissante les conditions de travail. Plus largement, en dehors du cadre de la négociation collective les syndicats ont contribué à l’émergence de la thématique des conditions de travail tout en se trouvant elles mêmes interrogées dans leur capacité à faire face aux difficultés exprimées par les travailleurs.
À partir d’une étude comparée des actions et des politiques menées sur les conditions de travail au niveau confédéral par la CFDT et la CGT (entre 1970 et 2000), une première présentation faite par Rémy Ponge s’attachera à éclairer l’émergence et l’évolution de la place prise par les problématiques de santé psychique (3) au sein de ces deux centrales syndicales. La seconde présentation, proposée par Tessa Tcham visera à apporter des pistes de compréhension sur l’avènement de l’accord Santé et Sécurité au travail dans la fonction publique. Il s’agira alors, en nous appuyant sur un travail de dépouillement d’archives syndicales ainsi que sur le retour de différents acteurs, d’interroger les enjeux intrinsèques au processus de négociation autour des conditions de travail dans la fonction publique.
[style2;Informations complémentaires]
Télécharger la présentation du réseau et le programme des séances [DOCX - 38 Ko]
Le réseau des Jeunes Chercheurs Travail & Santé est lauréat 2015 des actions soutenues par le DIM GESTES.